La désobéissance horticole d’un Sherbrookois
Un citoyen de la ville de Sherbrooke décide de laisser libre cours à la nature à l’avant de sa maison. Plutôt que de semer du gazon sur son terrain, Dany Baillargeon préfère y laisser pousser la végétation sans autre intervention qu’un entretien minimal. On y retrouve alors fleurs sauvages, herbes de différentes hauteurs et abeilles. « Je souhaite avoir, un peu à l’image de la société, un terrain qui a plein de spécimens, de différents genres, de différentes façons, [puis] que c’est la cohabitation qui fait que c’est beau au final ». Il propose ainsi de repenser la manière de voir nos aménagements dans les quartiers résidentiels, étant d’avis qu’il ne devrait pas exister un modèle unique. La réglementation de la ville de Sherbrooke prévoit qu’il est interdit de faire pousser la végétation à une hauteur excessive de manière à causer un préjudice esthétique. Dany Baillargeon ne croit toutefois pas être en infraction.